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L'Art de dire non à notre client en agile.

Photo du rédacteur: Abdellah MANNIOUIAbdellah MANNIOUI

Dernière mise à jour : 18 janv. 2020


Dans le manifeste agile on trouve 4 valeurs et 12 principes sous-jacents ( https://agilemanifesto.org/iso/fr/principles.html) dont le premier principe priorise la satisfaction de notre client comme étant l'objectif principal et prioritaire de l'équipe ou projet. Or Parfois on se confronte à des situations où on ne peut pas satisfaire notre client. S'agit-il d'un comportement positif ou négatif dans l'agile ?


Dans l'agilité, et quelle que soit le cadre méthodologique appliqué ("Scrum" par exemple), le client est impliqué avec le reste de l'écosystème tout au long du projet, on se voit souvent, on communique ensemble, on discute pour avoir une seule vision et objectif, or parfois ce n'est pas facile d'aborder une discussion négative ou conflictuelle à cause d'un refus d'une demande ou proposition.


L'objectif principal durant chaque réunion, échange, ou discussion est de rester honnête, transparent, et objectif envers notre client, ce qui va nous permettre de créer un environnement où l'échec parfois est considéré comme une occasion et opportunité d'apprentissage (L'une des 5 valeurs de la méthode agile "Scrum" qui est le "Courage"). du coup savoir dire non reste un acte courageux qui doit faire partie du paquet de compétences chez une équipe agile.


Pour bien mener les choses à terme, et avoir une part de responsabilité, l'équipe de développement doit bien maîtriser le volet technique d'une part (faisabilité et choix techniques), ainsi que de connaitre le périmètre fonctionnel et les besoins en face (à apprendre au fur et à mesure), comme ça la prise de décision peut se faire en toute confiance et pas au hasard.


C'est normal d'avoir parfois un retour négatif de la part du client suite à un refus d'une demande ou une proposition qui peut être mal perçu, mais en restant diplomate, et avec des arguments solides et convaincants on peut s'en sortir. et c'est pour cette raison que je favorise et je recommande vivement de passer par une acculturation initiale en agile pour tout l'écosystème, comme ça on peut dès le départ démarrer avec des convictions et principes satisfaisant tout le monde et mutualisées, en occurrence :


  • Accepter le "Non" si le Scope demandé dans un sprint dépasse la capacité de l'équipe de développement.

  • Accepter le "Non" si l'ordre de priorité technique n'est pas aligné avec celui demandé par les parties prenantes.

  • Accepter le "Non" si l'équipe refuse une demande en raison de la non faisabilité technique.

  • Accepter le "Non" si les jalons imposés et demandés par le clients ne sont pas acceptées par l'équipe.

  • .Accepter le "Non" si la fonctionnalité demandée est refusée car elle ne respecte pas l'un ou plusieurs éléments de la D.o.R (Definition Of Ready).

Conclusion :


Lorsque on parle de l'agilité, on parle culture d'abord, et c'est pour cette raison qu'on favorise et priorise l'état d'esprit, et le Mindset qui doit être le même chez tous les acteurs de l'écosystème d'un projet.


Dire non au client ce n'est pas toujours facile, et même parfois peut déclencher des conflits et crée des tensions entre les individus, mais c'est on démarre avec la même acculturation et principe cela devient possible et facile avec le temps, sachant que faire de l'agile c'est pas la même chose que être agile.

On sait bien que le client est toujours ROI, mais parfois il est nécessaire d'établir le lien et rapport de force en disant qu'il est roi "Oui" et "Non".



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